La lutte contre le cancer colorectal : Prévention et Dépistage
En Polynésie française, le cancer colorectal est le 3e cancer le plus fréquent chez l’homme et le 4e chez la femme. Détecté tôt, ce cancer peut être guéri dans 9 cas sur 10. Chaque année, le mois de mars est consacré à la sensibilisation au cancer colorectal.
Qu'est-ce que le cancer colorectal ?
Les cancers du côlon et du rectum sont regroupés sous le nom de cancer colorectal.
Le cancer colorectal est une tumeur maligne qui se développe lentement, à partir de petites lésions bourgeonnantes appelées polypes.
Au départ, les polypes ne sont pas cancéreux et ils ne donnent pas de signes ni de symptômes mais ils peuvent saigner légèrement. On peu alors détecter du sang dans les selles par un test spécifique.
Facteurs de Risque
Les facteurs qui augmentent mon risque de développer un cancer colorectal sont :
Dès 50 ans, les hommes et les femmes sont encouragés à se soumettre à un test de dépistage, même en l’absence de symptômes.
Le dépistage du cancer colorectal
Dès 50 ans, hommes et femmes sont encouragés à se soumettre à un test de dépistage, tel que la recherche de sang occulte dans les selles.
Si du sang est détecté, une coloscopie peut être effectuée pour examiner plus en détail le côlon et retirer les polypes potentiellement dangereux. Ce dépistage est un acte simple, mais qui peut sauver des vies.
La coloscopie : C’est un examen qui consiste à observer la paroi interne du côlon à l’aide d’un instrument appelé coloscope, pour détecter des lésions (polypes) du côlon ou du rectum, les retirer ou réaliser des prélèvements (biopsie).
Le côlon aussi appelé « gros intestin » ou « ā’au rahi » reçoit la nourriture partiellement digérée du cæcum, il absorbe l’eau et les éléments nutritifs et il fait passer les déchets (selles, ou matières fécales) dans le rectum.
Au stade précoce, le cancer colorectal peut ne présenter aucun symptôme. Cependant, les troubles du transit intestinal, la présence de sang dans les selles, une perte de poids inexpliquée et une fatigue persistante doivent alerter et motiver une consultation médicale.
L’activité physique quotidienne, une alimentation riche en fibres et pauvre en graisses animales, la modération de l’alcool, l’arrêt du tabac et le maintien d’un poids santé sont des mesures efficaces pour réduire le risque.
Le dépistage est recommandé pour toutes les personnes de 50 ans et plus, en l’absence de symptômes comme une démarche proactive pour la détection précoce du cancer colorectal.